A la claire fontaine : Différence entre versions
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J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baignée.<br><br> | J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baignée.<br><br> | ||
− | Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.<br><br> | + | '''Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.<br><br>''' |
Sous les feuilles d'un chêne je me suis fait sécher,<br> | Sous les feuilles d'un chêne je me suis fait sécher,<br> |
Version du 24 août 2009 à 02:42
Informations diverses
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Paroles
A la claire fontaine, m'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baignée.
Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.
Sous les feuilles d'un chêne je me suis fait sécher,
Sur la plus haute branche, un rossignol chantait…
« Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai,
Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer. »…
« C'est pour mon ami Pierre qui ne veut plus m'aimer,
Pour un bouton de rose que je lui refusai. »…
« Je voudrais que la rose fût encore au rosier
Et que mon ami Pierre fût encore à m'aimer. »…
commentaires
A la claire fontaine est une chanson française dont l’origine précise de l’air n’est pas connue, mais dont on trouve des traces écrites à partir du 17e siècle. Partie de France,C'est avant tout au Québec que la chanson nous est revenue sous cette forme. Elle a traversé l’Atlantique, vers le milieu du 18e siècle, avec les soldats de Louis-Joseph de Montcalm à l'occasion de la guerre de sept ans, ce qui explique le rythme de marche sur lequel elle est souvent chantée, elle servit même de chant national aux patriotes franco-canadiens lors de la grande révolte de 1837 contre l’hégémonie anglaise. Eau cristalline, rose et rossignol, tout semble ici métaphorique pour évoquer une douce amie. Les amours perdues et les regrets sont des thèmes chers à la poésie d’une manière générale, mais on y entend ici une connotation galante très 17e. Comme beaucoup de chansons populaires, celle-ci possède cependant des origines lettrées et se retrouve déjà, sous une forme voisine, dans le recueil Brunettes ou Petits Airs tendres, édité par Christophe Ballard en 1704.
Variantes
Il existe plus de 500 versions différentes de cette chanson.