L'ivrogne et le pénitent : Différence entre versions

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Chanson d'origine lettrée remontant au milieu du XVIIIeme siècle.
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Sa première version serait due à Jacques-François-Joseph Hayez, un artisan de Valenciennes. De nouvelles paroles sont ajoutées à la fin du XVIIIeme siècle par le chanteur populaire Beauchant. Le morceau repasse ensuite dans la tradition orale où les collecteurs l'ont retrouvé au Poitou, au Béarn, en Corrèze et en Acadie.
  
 
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Version actuelle datée du 11 mai 2011 à 07:02


Informations diverses

Paroles : Anonyme
Musique : Traditionnel
Interprètes :
Origine :
Danse :
Mp3 : Enregistrement à l'arrache
Lapin.jpg

Paroles

Le soleil est levé, il ne fait plus si noir
Je ne suis pas plus saoul que j'était hier au soir
Le vin charme la vie et nous fait perdre la raison…

Qui es-tu toi qui va chantant ?
Qui es-tu toi qui soupires ?
Je suis un pénitent qui va pleurant sa vie
Moi je la pleure aussi
Ton destin est pieux ?
Je pleure lorsque le vin me sort par les deux yeux (bis)

Je ne bois que de l'eau
C'est ça qui te rend blême
Je ne fais qu'un seul repas tout le long du carême
Je n'en fais qu'un aussi
Tu fais donc ton devoir
Je commence le matin et je finis le soir (bis)

Je couche sur un grabat
Et moi souvent dans la rue
Un homme dans cet état doit être secouru
Il faut céder à Dieu
c'est le devoir divin !
J'entends quand je suis saoul qu'il faut céder au vin (bis)

J'enseigne à prier Dieu
Et moi, j'enseigne à boire
De ce destin piteux-tu t'en faire gloire
Pourquoi sommes-nous faits ?
Pour mériter les cieux
Et moi pour les gagner, je bois autant que deux (bis)

Pense que tu dois mourir
Je dois mourir à table
De ce destin piteux, tu t’en fais une fable
Je ne crains que la soif
Il faut craindre la mort
Comment craindrais-je, quand je suis saoul je dors (bis)

Mais quand tu seras mort
Parle-moi d'autre chose
On déposera ton corps dans le fond d'une fosse
non! Tu as menti
Où le déposera-t-on ?
Dans le fond d'une cave en travers des flacons (bis)

Ton âme ira au feu
J'essayerai de l'éteindre
Ce feu ne s'éteint pas car il brûle sans cesse
J'emmènerai du vin
Ce vin te brûlera
Mais non, J'en boirai tant qu'il me rafraîchira (bis)

Adieu, ivrogne, adieu !
Adieu vieil hypocrite
Tu t'éloignes de ton Dieu pour suivre ta barrique
Plus cinq cents buveurs
Insensés comme toi
Peut-on les condamner, ils boivent autant que moi (bis)

Commentaires

Chanson d'origine lettrée remontant au milieu du XVIIIeme siècle. Sa première version serait due à Jacques-François-Joseph Hayez, un artisan de Valenciennes. De nouvelles paroles sont ajoutées à la fin du XVIIIeme siècle par le chanteur populaire Beauchant. Le morceau repasse ensuite dans la tradition orale où les collecteurs l'ont retrouvé au Poitou, au Béarn, en Corrèze et en Acadie.