Lo Boièr : Différence entre versions
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Joseph Canteloube écrivait a propos de cette chanson ''"Le plus beau chant, peut-être, de tous les pays de langue d'Oc. Il se trouve dans tous ces pays mais, la plupart du temps plus ou moins défigurer comme paroles et comme musique. Une tradition mystérieuse prétend que ce chant tire son origine de l'époque des Albigeois, au XIIIe Siècle. Le texte de certains couplets (généralement déformé par les chanteurs et mal traduit par les traducteurs) et les A.E.I.O.U. permettent de croire au bien fondé de la tradition et d'avancer que ce chant était peut-être un chant de reconnaissance pour ''les Fidèle d'amour''."'' | Joseph Canteloube écrivait a propos de cette chanson ''"Le plus beau chant, peut-être, de tous les pays de langue d'Oc. Il se trouve dans tous ces pays mais, la plupart du temps plus ou moins défigurer comme paroles et comme musique. Une tradition mystérieuse prétend que ce chant tire son origine de l'époque des Albigeois, au XIIIe Siècle. Le texte de certains couplets (généralement déformé par les chanteurs et mal traduit par les traducteurs) et les A.E.I.O.U. permettent de croire au bien fondé de la tradition et d'avancer que ce chant était peut-être un chant de reconnaissance pour ''les Fidèle d'amour''."'' | ||
− | == | + | == Source == |
− | ''Anthologie de la chanson occitane''' de '''Cécile Marie''' 1975 page 252 {{ISBN|270680601X}}. | + | '''Anthologie de la chanson occitane''' de '''Cécile Marie''' 1975 page 252 {{ISBN|270680601X}}. |
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Version actuelle datée du 4 janvier 2010 à 14:01
Informations diverses
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Quand lo boièr ven de laurar, (bis)
Planta son agulhada,
A E I O U !
Planta son agulhada.
Tròba sa femna al pè del fòc,
Tota desconsolada.
« Se'n es malauta, digas-òc
Te farem un potage. »
« Amb una rava, un caulet,
Una lauseta magra. »
« Quand serai mòrta, rebon-me,
Al pus priu de la cava. »
« Metràs mos pès a la paret,
Lo cap jos la canèla. »
E los romius que passaràn,
Prendràn d'aiga senhada.
« E diràn: Qual es mòrt aicí ?
Es la paura Bernarda ! »
« Que n'es anada al Paradís
Al cèl, ambe sas cabras. »
Commentaires
Joseph Canteloube écrivait a propos de cette chanson "Le plus beau chant, peut-être, de tous les pays de langue d'Oc. Il se trouve dans tous ces pays mais, la plupart du temps plus ou moins défigurer comme paroles et comme musique. Une tradition mystérieuse prétend que ce chant tire son origine de l'époque des Albigeois, au XIIIe Siècle. Le texte de certains couplets (généralement déformé par les chanteurs et mal traduit par les traducteurs) et les A.E.I.O.U. permettent de croire au bien fondé de la tradition et d'avancer que ce chant était peut-être un chant de reconnaissance pour les Fidèle d'amour."
Source
Anthologie de la chanson occitane de Cécile Marie 1975 page 252 (ISBN 270680601X).