Janeton s'en vai aus joncs : Différence entre versions
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Ah ! Si vous saviez, demoiselles,<br> | Ah ! Si vous saviez, demoiselles,<br> | ||
Vous iriez couper des joncs ! | Vous iriez couper des joncs ! | ||
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Collectage de Han Schook auprès de M. Faure, cantonnier à Saint-Nazaire. | Collectage de Han Schook auprès de M. Faure, cantonnier à Saint-Nazaire. | ||
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Version du 21 décembre 2009 à 08:40
Informations diverses
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Paroles
Occitan | Français |
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Janeton pren sa faucilha En chamin faguèt rencontra... Lo premier un pauc timide, Lo segond un pauc mens sage Lo tresième, un intrepide, C'que faguèt lo quatrième, |
Jeanneton prend sa faucille En chemin, elle rencontre Le premier, un peu timide Le second, un peu moins sage Le troisième, un intrépide, Ce que fit le quatrième Ah ! Si vous saviez, demoiselles, |
Sources
Collectage de Han Schook auprès de M. Faure, cantonnier à Saint-Nazaire. Publié dans "Chansons traditionnelles et populaires de la Drôme"
Cette chanson, répertoriée par Patrice Coirault sous le n° 2218, est signalée dans les zones d'expression française, tant dans l'Hexagone qu'au Canada ou en Wallonie, chantée par les soldats, les étudiants ou les carabins".
commentaires
c'est une des plus anciennes chansons du répertoire français, les premières versions écrites remontent au début du 17eme siècle. On la retrouve à peu près sous sa forme actuelle dans Brunettes et Petits Airs tendres, publié en 1703 par Christophe Ballard. Pourtant dans un recueil intitulé La Fleur de toutes les plus belles chansons qui se chantent en France publié en 1614, elle s'annonce à travers le couplet suivant:
Je trouvay sur l'herbe assise
Jeanneton qui s'endormaoit.
Je luy levay la chemise
J'aperceu je ne scay quoi
Que je ne vous veux
Que je ne vous veux
Que je ne vous veux pas dire
A ce point de départ s'ajoutèrent évidemment quelques strophes supplémentaires.
L'air actuel, qui s'est substitué à celui du 18e est emprunté à une chanson intitulée C'est la petite Thérèse
Cette chanson est à rapprocher de Margotton qui, tombée dans le puits, s'en fait délivrer par trois chevaliers barons.
(D'après Aux sources des chansons populaires de Martine David et Anne-Marie Delrieu et l'Anthologie de la Chanson Française de Marc Robine. )