Ar paùgér Pariz : Différence entre versions
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E oé ur verh iouank, é valé dré er gér | E oé ur verh iouank, é valé dré er gér | ||
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Chetu er matutér ken kri ha dinatur | Chetu er matutér ken kri ha dinatur | ||
− | Ean zigor er banér hag e gav ur hroèdur! | + | Ean zigor er banér hag e gav ur hroèdur! |
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Version actuelle datée du 8 décembre 2010 à 00:48
Informations diverses
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Paroles
àr paù e gér Pariz, Pariz èl me larér,
E oé ur verh iouank, é valé dré er gér
Ha hi e rankontras deu pé tri matutér,
E houlenas geti petra oé 'n é fanér?
E dan me fanér-mé ne chet nitra kuhet,
Meit un aval oranj a gado em es bet.
Dalhet hui, matutér, dalhet ar me fanér,
Hag é han mé bremen d'hobér un dro dré gér.
Ha ma n'arriùan ket d'en eur e laran d'oh,
Hui sello me fanér; er péh vo 'barh vo d'oh.
Chetu arriù en eur, en eur hé doé laret,
Er jinkellig a gér doé let hoah arriùet.
Chetu er matutér ken kri ha dinatur
Ean zigor er banér hag e gav ur hroèdur!
Traduction
Il pleut et il vente...
1. Sur les pavés de Paris, de Paris, comme l'on dit, (ter)
Etait une jeune fille se promenant par la ville.
2. Une jeune fille se promenait par la ville,
lorsqu'elle rencontra deux ou trois maltôtiers.
3. Et elle rencontra deux ou trois maltôtiers
qui lui demandèrent ce qu'elle avait dans son panier.
4. «Dans le fond de mon panier, il n'y a rien de caché,
qu'une pomme d'orange que j'ai eue en cadeau.
5. » Qu'une pomme d'orange que j'ai eue en cadeau,
avec un jeune matelot revenant des pays lointains.
6. » Tenez, maltôtier, tenez mon panier
que j'aille faire maintenant un tour en ville.
7. » Et si je n'arrive pas à l'heure que je vous indique,
vous fouillerez mon panier; ce qu'il contiendra vous appartiendra. »
8. Voilà l'heure convenue,
la donzelle n'était pas encore de retour.
9. Voilà le maltotier, si cruel et si barbare,
il ouvre le panier et il entend crier.
10. Voilà le maltotier, si cruel, si dénaturé,
qui ouvre le panier et trouve un enfant.
11. « Nous l'enverrons à l'école et nous l'élèverons convenablement;
il ne sera ni « bouc », ni voleur, ni semblable à son père.
Les paroles sont en dialecte vannetais
Source
Le recueil "Guerzenneu ha soñnenneu Bro-Guened / Chansons populaires du Pays de Vannes" de Loeiz Herrieu et Maurice Duhamel, édité en 1911, réimprimé récemment (1997) par les Editions Eromi, 2 rue Paul Bert à Lorient
(Chanté par Françoise Stéphan, Locunel, en Lann-er-Stér.)