Les vieilles carènes : Différence entre versions

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Des cœurs d'une flèche percés.<br />
 
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Tous ces jolis noms de naguère,<br />
 
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Hantant sans fin les jours d'ennui,<br />
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Hantant sans fin les jours d'ennui,<br /><br />
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Pour tourmenter les marins sur mer, dans les carrés, le soir à minuit.(bis)<br />
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Quand les rats quittaient nos paillasses,<br />
 
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Que les lanternes clignotaient,<br />
 
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Une fille déçue, pleurait.<br />
 
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Quand dans cette nuit abolie,<br />
 
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On sifflait l'extinction des feux<br />
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Qui resterait la plus jolie, dans ce mémorial des aveux ?(bis)<br />
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Qui mourut en Terre-de-Feu ?<br />
 
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La belle Normande de Bayeux ?<br />
 
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Est-ce Jeannette de Barfleur,<br />
 
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Ou Li-tinam de Singapour ?<br />
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Est-ce Fanny, la Dame de cœur, on le saura peut-être un jour ?(bis)<br />
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Est-ce le bateau des amours ?<br />
 
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Dans la tourmente au petit jour.<br />
 
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Est-ce un gabier, ce funambule,<br />
 
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Un je ne sais quoi d'imparfait ?<br />
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Un matelot qui déambule, personne ne le saura jamais.(bis)<br />
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== Commentaires ==
 
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Version du 16 juillet 2008 à 15:29


Informations diverses

Paroles : Inconnu
Musique : Inconnu
Interprètes : Mille Sabords, Rivages, Z'embruns d'comptoirs
Origine : France
Danse : Valse
Mp3 :
Lapin.jpg

Paroles


Dans le bois des vieilles carènes
Des générations ont gravé,
Des mots qu'à peine l'on discerne,
Des cœurs d'une flèche percés.
Tous ces jolis noms de naguère,
Hantant sans fin les jours d'ennui,

Pour tourmenter les marins sur mer, dans les carrés, le soir à minuit.(bis)

Quand les rats quittaient nos paillasses,
Que les lanternes clignotaient,
Au bord du quai couvert de glace,
Une fille déçue, pleurait.
Quand dans cette nuit abolie,
On sifflait l'extinction des feux

Qui resterait la plus jolie, dans ce mémorial des aveux ?(bis)

Est-ce Marie-Anne, la bretonne,
Qui mourut en Terre-de-Feu ?
Est-ce l'autre qui fût Yvonne,
La belle Normande de Bayeux ?
Est-ce Jeannette de Barfleur,
Ou Li-tinam de Singapour ?

Est-ce Fanny, la Dame de cœur, on le saura peut-être un jour ?(bis)

Quel est celui qui les emmène,
Est-ce le bateau des amours ?
Fendant la mer qui se déchaîne,
Dans la tourmente au petit jour.
Est-ce un gabier, ce funambule,
Un je ne sais quoi d'imparfait ?

Un matelot qui déambule, personne ne le saura jamais.(bis)

Commentaires

On désigne par carène la partie immergée d'un bateau.
Cette jolie chanson se danse en valse.
J'aime beaucoup l'image du mémorial des aveux.
Sans y voir une référence certaine le troisième couplet rappelle quelque peu les "Dames du temps jadis" de François Villon, dont l'auteur ne se souvient que par un prénom et un pays, un mode interrogatif qui n'attend pas réellement de réponse.