La bergère et son chat
Informations diverses
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Paroles
C'était une bergère,
Vive l'amour,
Qui gardait ses moutons,
Vive l'amour(e), ma brunette,
Qui gardait ses moutons,
Vive l'amour et ma chanson.
Son chat qui la regarde
D'un air(e) tout fripon.
— Si tu y mets la patte,
T'auras un coup d'bâton.
Il y mit point la patte,
Mais il y mit l'menton.
La bergère en colère
A tué son chaton.
Elle s'en fut en confesse
Vers l'curé du canton.
— Mon père je m'accuse
D'avoir tué mon chaton.
— Ma fille pour pénitence,
Nous nous embrasserons.
— La pénitence est douce,
Nous recommencerons.
Sources
Publié par A. Millien dans "Chansons populaires du Nivernais et du Morvan" Mélodie recueillie en 1881 à Rigny, texte recueilli en 1890 auprès de Mme Françoise Roumier, née à Druyes en 1849